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Sérothèque du groupe de travail sur les allergènes moléculaires
lundi 20 septembre 2010, par
Un des objectifs du groupe de travail sur les allergènes moléculaires de la Société Française d’Allergologie est de constituer une sérothèque permettant aux chercheurs de faire avancer la connaissance en matière d’allergènes dans le cas de certaines allergies rares.
La constitution d’une banque de données de sera d’allergiques permet de faire avancer la recherche.
En tant qu’allergologue, vous pouvez y contribuer.
La procédure est simple.
Si vous avez un patient qui est allergique :
– au cheval
– au céleri
– au poisson
– à la viande
– à l’escargot
– au cannabis.
Il est intéressant de disposer d’un échantillon de son sang pour analyser finement son profil d’IgE réactivité.
– 1. Demandez lui d’accepter qu’un prélèvement soit envoyé à la sérothèque = faites lui signer le formulaire de consentement.
– 2. Adressez le à votre laboratoire habituel avec le protocole de prélèvement où toutes les explications sont données pour l’envoi du sérum(éventuellement, vous pouvez contacter le biologiste pour lui expliquer).
– 3.Remplissez la fiche de description du cas clinique que vous enverrez par ailleurs à l’adresse indiquée.
Cheval
But de l’étude
– Sélectionner des patients allergiques aux chevaux et n’ayant jamais été désensibilisés avec des extraits allergéniques d’animaux, et évaluer leur IgE réactivité vis-à-vis d’un extrait allergénique de phanère du cheval de la race Curly.
– mettre en évidence le ou les gènes responsables de l’hypoallergénicité reconnue cliniquement des chevaux de race CURLY.
Points forts : Ce travail sera effectué par l’équipe du docteur Laurent Schibler de l’INRA , qui est impliqué dans la génétique animal.
Groupe de travail « Allergènes moléculaires » de la SFA
- Alain Thillay (Tours), C. Metz-Favre
Les sérums seront à envoyer
Au docteur SCHIBLER Laurent
– UMR1313 GABI,
– Equipe BIGE, bat 440
– INRA CRJ
– Domaine de Vilvert
– 78350 JOUY EN JOSAS
– laurent.schibler@jouy.inra.fr
– Tel : 01 34 65 25 73
Seront jointes :
– 1) La fiche de consentement signée par le patient
– 2) La fiche signalétique ci jointe qui peut-être envoyée avec le sérum ou ultérieurement à l’adresse ci-dessus.
– 3) joindre la facture à l’envoi pour le remboursement des frais d’acheminement.
Céleri
But de l’étude
– Sélectionner des patients présentant une allergie alimentaire sévère au céleri (souvent « isolée »), avec ou sans pollinose et pour lesquels les IgE spécifiques du céleri (ainsi que rApi g 1) sont très faibles voire négatives.
– L’étude du profil de sensibilisation de ces patients permettrait de mettre en évidence l’allergène impliqué dans ces réactions sévères pour une meilleure prise en charge.
Points forts :
– l’équipe de Karin Hoffmann-Sommergruber travaille depuis longtemps sur les allergènes du céleri et de l’armoise. Cette équipe a isolé la LTP du céleri.
– L’analyse d’un nombre suffisamment important de sérums correspondant à des allergies démontrées au céleri permettra de mieux définir les allergènes moléculaires pertinents pour le diagnostic le plus efficient possible.
Groupe de travail « Allergènes moléculaires » de la SFA
– F.Bienvenu, C. Metz-Favre, G.Pauli
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Poisson
But de la recherche :
– 1. Sélectionner les parvalbumines de poisson nécessaires à faire le diagnostic de toute allergie au poisson.
– 2. Deux parvalbumines de poisson sont actuellement disponibles dans la gamme Phadia (parvalbumine de carpe et de cabillaud).
Points forts :
L’équipe de Monsieur Hentges (C. Hilger, Annette Kuehn) dispose de nombreuses parvalbumines de poisson ayant des différences épitopiques. L’analyse d’un nombre suffisamment important de sérums correspondant à des allergies démontrées aux poissons permettra de mieux définir le cocktail des allergènes recombinants de parvalbumine nécessaire au diagnostic le plus efficient possible.
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Viande
Les allergies à la viande sont rares.
Les allergènes des viandes de mammifère et de volaille n’ont pas tous été caractérisés.
A côté des glycoprotéines dont le potentiel allergénique est déjà connu comme de l’albumine, de l’hémoglobine, d’autres allergènes sont à mettre en évidence.
Points forts : Madame C. Hilger (Laboratoire d’Immunologie du CFP Santé Luxembourg) possède l’expérience et l’expertise des investigations immunologiques effectuées dans les deux premiers cas.
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Escargot
But de la recherche :
– 1. Identifier les allergènes moléculaires à l’origine du syndrome d’allergie croisée escargots/acariens.
– 2. Le phénotype de ce syndrome est très particulier : crise d’asthme sévère dans plus de 80 % des cas, survenant immédiatement après l’ingestion d’escargots cuits.
– 3. État actuel de la question : la tropomyosine ne semble pas être le seul allergène croisant responsable. Les allergènes croisants restent à identifier.
Points forts :
L’utilisation des allergènes recombinants des acariens disponibles dans le laboratoire de S. Vrtala (Medical University of Vienna, Austria). Une première série d’investigations ont déjà été réalisées sur quelques sérums par ce groupe.
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Cannabis
But de la recherche :
– 1. Identifier les allergènes moléculaires à l’origine de l’allergie au cannabis. Le rôle de la LTP dans cette allergie a déjà été établie.
– 2. Confirmer son implication en France et étudier d’autres candidats.
Points forts :
Utilisation des allergènes recombinants des LTP, et synthèse de la LTP du cannabis avec études des épitopes spécifiques à cette LTP. Pr Rouge P. et Pr Barre A (UMR-CNRS France).
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